DJ et le mix en disques vinyles.

Vous l’aurez certainement remarqué en soirée : la grande majorité des DJ mixent sur support numériques avec une multitude de possibilités à un artiste, le must de la profession a décidé que retourner 20 ans en arrière, et  c'est vraiment très cool.

Sans forcément vouloir relancer l’éternel débat mix Digital  mix Vinyles (mais le vinyle n’est il pas un format digital en studio avant d’être pressé ?our les derniers titres et les actualités, le cas n'était pas celui ci avant l'aire du numérique.), Fact Mag à dévoilé jeudi dernier un article tout à fait fascinant sur ce qu’il se passe vraiment dans l’industrie du vinyles. En effet, ce come-back totalement imprévu des bonnes vielles galettes risques fort de tourner au vinaigre. Pire encore, cette mode risque même de perturber profondément toute une industrie.

La première explication réside dans le fait que la production de vinyle dans le monde entier fonctionne actuellement bien au-dessus de sa capacité normale, utilisant des matériaux coûteux, les connaissances d’experts et des techniques archaïques qui ont conduit à des pénuries d’approvisionnement et à des problèmes de qualité de plus en plus nombreux.

Pour les labels indépendants, en particulier ceux qui se spécialisent dans la musique électronique et qui ont survécu les deux dernières décennies en mettant l’accent sur le vinyle à une époque où dominaient CD, le regain d’intérêt a donné lieu à plus d’inconvénients que d’avantages. En fait, leur existence même est carrément en danger.

Vinyle à double dose

Aujourd’hui, les labels se voient piégés dans un secteur hautement concurrentiel qui tente, par vents et marées, de trouver un équilibre en se tournant vers des fabricants qui ne peuvent tout simplement plus tenir la cadence. Et ce problème se situe bien en amont des chaînes de production.

Contrairement au CD, qui pour la plus grande partie est produite d’une manière complètement automatisée avec des machines disponibles sur le marché, la chaîne de fabrication de vinyle est divisé en plusieurs petites pièces. La fabrication est complexe et nécessite beaucoup de travail à la main, et c’est la raison pour laquelle les labels et les musiciens doivent mettre jusqu’à quatre mois pour produire un disque vinyle aujourd’hui.

Mais comment cela peut il être possible quand on sait que les cycles de production ont constamment diminués au cours des dernières années ? C‘est justement le problème.

En 4 ans seulement, la demande pour les disques vinyle a explosé, et si les cycles de fabrication ont été raccourcis, il faut sans cesse reconfigurer les machines pour relancer une production : et ça prend du temps.

Mais le véritable problème viens de « l’Electroplating », le processus de revêtement de la laque maître sur une couche de métal pour produire les modèles de pressages, qui nécessite énormément de temps et un personnel hautement qualifié. Et ceux qui ont appris cette technique sont encore loin d’être en mesure de préparer la laque – un long processus qui nécessite beaucoup d’expérience et d’expertise. Et seulement après ça, nous pouvons espérer que le son sonne comme il doit sonner.

Et tout cela doit se produire dans un laps de temps très court: une période de temps de plus de deux semaines est considérée comme un problème.

Dans le modèle actuel, même si les marges sont élevés et les vielles machines complètement payées, le volume de production doit rester identique pour ne pas être problématique: ce qui n’est plus le cas.

En 4 ans seulement, la demande pour les disques vinyle a explosé, et si les cycles de fabrication ont été raccourcis, il faut sans cesse reconfigurer les machines pour relancer une production : et ça prend du temps.

Mais le véritable problème viens de « l’Electroplating », le processus de revêtement de la laque maître sur une couche de métal pour produire les modèles de pressages, qui nécessite énormément de temps et un personnel hautement qualifié. Et ceux qui ont appris cette technique sont encore loin d’être en mesure de préparer la laque – un long processus qui nécessite beaucoup d’expérience et d’expertise. Et seulement après ça, nous pouvons espérer que le son sonne comme il doit sonner.

Et tout cela doit se produire dans un laps de temps très court: une période de temps de plus de deux semaines est considérée comme un problème.

Dans le modèle actuel, même si les marges sont élevés et les vielles machines complètement payées, le volume de production doit rester identique pour ne pas être problématique: ce qui n’est plus le cas.

Le revers.

Vers la fin des années 1980 et au début des années 1990, de nombreuses usines de pressage mirent la clef sous la porte en raison d’un manque de commandes suite à l’introduction du CD au début des années 1980, considéré comme un véritable miracle économique. Grâce au « numérique », les compagnies de disques pouvaient vendre la totalité de leurs catalogues une deuxième fois, allégué d’une meilleure qualité sonore, sans rayures, avec plus de lecture, le tout dans un format plus petit, plus pratique.

Aujourd’hui, un simple coup d’œil à la section de vinyle de n’importe quelle Fnac prouve que les étagères sont pleines de rééditions d’anciens titres, principalement de major. On peut même y acheter sa platine. Il n’y a rien de mal à cela – la musique doit être vendue dans les formats qui répondent à la demande des clients.

Seulement voilà, les majors ont des objectifs de ventes à assurer, et donc à mesurer. Il leurs faut être en mesure de répondre à cette demande en croissance. Comment? En payant les fabricants en avance. Certaines presses pourraient même être complètement réservées à certaines entreprises. Cet EP techno peut attendre, Led Zeppelin ne peut pas.

Cela signifierait que les majors tentent d’acheter leurs places dans cette industrie, celle même où ils auront joué décisif dans sa destruction.

L'entreprise Globalson et son collectif la Huitième mesure recherche activement les vielles galettes vinyles dans les foires et salon du disque, pour assurer un choix très éclectique propice à un bon début de soirée musicale avec son bar à vinyles, mais Globalson et son collectif le Huitième mesure chasse également les dernières nouveautés en vinyles pour proposer à ses clients un DJ set exclusif.

L'entreprise Globalson et son collectif la Huitième mesure Mix vinyles en provence, et plus précisement en Vaucluse, Gard, Drôme et Ardèche, nous pouvons également nous déplacer en France .



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